(Dominique Rossi et Mme Alliot-Marie)
Samedi dernier, la villa de l'acteur français Christian Clavier a été occupée par des indépendantistes corses, voulant manifester leur mécontentement sur la spoliation foncière de l'île de Beauté.
M. Rossi, alors chargé de la coordination des services de police et de gendarmerie de la Corse, est démis aussitôt des ses fonctions et muté au service de l'IGPN, la police des police.
Pourquoi celà ?
Dominique Rossi semble payer pour l'amitié entre Christian Clavier et Nicolas Sarkozy.
Cependant, il aurait été averti la veille par les services de renseignements intérieurs d'une occupation possible des logements incriminés. Cette "sanction", il garde néanmoins sont statut de haut fonctionnaire de l'État, serait basée d'après l'Élysée par un enchaînement de faits prouvant que cela aurait pu être évité.
La situation en Corse est toujours tendu lorsque les forces de sécurité intérieure rentrent en jeu. La villa de M. Clavier n'a subi aucun dégâts, les échanges entre les indépendantistes et le personnel de la villa était plutôt bon-enfant, comme le prouve les rafraîchissements donnés à ceux-ci. Les gendarmes étaient présent sur les lieux, et sur ordres de M. Rossi, ne sont pas intervenus de manières radicales pour chasser les manifestants. La lecture des premiers procès verbaux, des gardiens de la villa, montre bien que l'atmosphère était détendue ce jour là.
Un limogeage "people" ou un limogeage pour manquements grave à la sécurité intérieure ?
(Christian Clavier et Nicolas Sarkozy)
L'opposition s'est tout de suite jetée dans la brêche. M Hollande au micro d' Europe 1 a dit "ne pas vouloir croire" à un limogeage people, en qualifiant l'occupation d'innaceptable. M. Bayron, pour sa part, fait état de copinages importants entre les puissants, et donc voit en cette décision un act arbitraire.
Les indépendantistes ne sont pas en reste, et Jean-Guy Talomi, leader de Corsica Nazione Independante, reprend le terme d'arbitraire pour qualifier cette sanction.
M. Rossi sera remplacé par Gilles Leclerc, alors en poste en tant que sous-directeur de la lutte contre la criminalité organisée et la délinquance financière à la DCPJ.